Le nom de Maria Montessori, qui, la première, fonda une pédagogie apporpriée à l'enfant en tant qu'individu, est en France connu, estimé, mais d'une façon marginale, et les écoles dans sa mouvance considérées, par la plupart des gens, comme des "écoles pour les riches". L'ouvrage de Paula Polk Lillard relate la vigueur de la pédagogie Montessori aux États-Unis - comme d'ailleurs en Allemagne et en d'autres pays européens - en dégageant la véritable approche, vivante aujourd'hui, des oripeaux de l'époque ou d'une admiration respectueuse et figée. Un premier chapitre rédigé par la psychologue Jacqueline Bigeargeal renforce l'intérêt du lecteur français pour cet ouvrage, en présentant l'historique du mouvement en France, ainsi que l'impact des idées montessoriennes dans l'enseignement français et surtout la bataille à livrer concernant le droit des enfants à une méthode adaptée à leurs besoins. Ce qui a été aussi la lutte de Maria Montessori.