Aller au contenu principal
Veuillez vous connecter pour réserver

Partager

Les origines du savoir

LivreNon disponible
des conceptions des apprenants aux concepts scientifiques
Auteurs :
Vecchi, Gérard de Auteur du texte
Publication
Neuchâtel : Delachaux et Niestlé, 1994
Collection :
Actualités pédagogiques et psychologiques
Année de parution :
1994
Importance matérielle
1 vol. (212 p.) : ill. : 21 cm
Depuis 10 ans, se développe un ensemble de travaux sur les "conceptions" des apprenants pour lesquels André Giordan a joué un rôle déterminant. Ces recherches ont montré que les méthodes habituelles de transmission du savoir, les diverses innovations non directives des années septante ne donnent pas les résultats attendus. en matière de savoir acquis (et mobilisable) par rapport en temps passé est très faible, voire presque nul. Un certain nombre d'"erreurs" de raisonnements ou d'idées "erronées" reviennent avec une reproductibilité déconrcertante chez les élèves, même après 1, 2, 3 et parfois... n. apprentissages sur le sujet. Les recherches entreprises démontrent que la structure de pensée d'un apprenant n'est nullement un système d'enregistrement linéaitre et passif, engrangeant et conservant une suite d'algorithmes et d'informations. Elle n'est pas non plus un système de mémorisation capable de constituer un concept par addition de nouveaux éléments à cet ensemble. Il apparaît alors nettement, à travers les multiples exemples fournis, que les apprenants ont, avant toute présentation, un certain nombre d'"idées" sur un phénomène ou sur un objet d'étude et que c'est travers ces conceptions que l'apprenant interprète les informations diffusées. Ces structures mentales que les auteurs nomment encore d'accueil" décodent et donnent un sens aux nouvelles situations. C'est dans celles-ci que seront insérés et organisées les nouvelles informations selon des règles de fonctionnement propre, notamment en liaison avec les questions sous-jacentes. La connaissance de ces conceptions permet ainsi de mieux adapter la transmission du savoir : si l'enseignant ou le vulgarisateur n'en tient pas compte, les "idées" en place résistent et le savoir diffusé est déformé, ou mieux se "plaque" ou reste isolé à côté du savoir familier. Mais l'originalité du travail ne se limite pas à cela, les auteurs montrent qu'il faut encore interférer avec les conceptions et par une série d'études à la fois précises et pragmatiques. André Giordan et Gérard de Vecchi fournissent des pistes (environnements, confrontations, modèles) utilisables dans la pratique.