L'auteure se propose de retracer l'origine des préjugés sexistes et machistes véhiculés au sein de la culture occidentale dans les récits mythologiques de la Grèce antique. Elle montre que les griefs majeurs faits aux femmes tout au long de l'histoire se retrouvent de manière quintessenciée dans les figures féminines de la mythologie, de Gaïa à Jocaste en passant par Héra, Circé ou encore Médée. [@electre]
A propos de Gaïa (la vierge incestueuse et castratrice), d'Héra (la jalouse vaniteuse), d'Hélène (la séductrice adultère) d'Aéropé (mauvais génie des Atrides), de la vertueuse Pénélope, de Didon (la magnifique sacrifiée), de Cassandre (la parjure ingérable), de Pandore, d'Aphrodite, de Psyché, d'Athéna, d'Artémis, d'Hestia (si bienveillante), de Déméter, de Perséphone, d'Hécate, de Circé (la dompteuse d'hommes), de Médée, de la monstrueuse Pasiphaé, la vénale Procris, de Jocaste, de Myrina (reine des Amazones), des monstrueuses Gorgones et Grées [BCM]